Créations artistiques

Château de Créancey Fantastique2013. Fantastic Castle of Créancey 2013.


Après les transgressions du Patrimoine Dijonnais dans l’Edition 2012 de Dijon Vu Par, c’est dans la belle campagne Cote d’Orienne  qu’Hervé à jeté son imagination :

 

Une expédition sur les chemins du fantastique pour le Château de Créancey en Cote d'Or. Cette interprétation commandé pour une collection d'art à Singapour sera suivie d' une représentation hypérréaliste de ce même château.  

La confrontation de ces deux travaux offrira une dualité forte interéssante.

 

Hervé s’attache à rechercher les caractéristiques fortes d’un bâtiment ou d’un site, et les pousse quelque fois à l’extrême. La transformation devient une redécouverte.

Sous la lame de son cutter, le Château de Créancey sombre dans un tourbillon de folies architecturales :

Suspendu au dessus d’une végétation devenue intrigante.

Entrelacs de racines dans une évocation des Roches de Beaume propres aux paysages du Canton-de Pouilly-en Auxois l’ensemble vient percuter la réalité tel un météorite.

 

Dijon Vu Par Edition 2012

Dijon vu par 2012 ,création affiche Jean Louis Thouard
Dijon vu par 2012 ,création affiche Jean Louis Thouard

En 2012, la ville de Dijon ouvre un « Espace Libre » pour un nouveau voyage : 

Une œuvre fantastique sur son prestigieux patrimoine.

Cette Exposition, c’est la rencontre avec Jean Louis Thouard ; et c’est en récidiviste qu’Hervé repart avec entrain pour la troisième fois dans les « traits » d’un auteur de bandes dessinées.

Si la maquette se prête volontiers aux digressions architecturales d’un patrimoine immuable, l’instantanéité créative de Jean Louis parcoure toute la patine des âmes urbaines.

Une identité sociale changeante prenant vie dans les sillages des crayons de Jean Louis et s’immisce dans chaque recoins des murs de la ville. La course lente et poétique de ces vaisseaux maquettes s’en trouve rattrapée par le tourbillon Jean Louis. A l’abordage, les grappins de l’illustrateur sont lancés et les pavillons de la vie, de l’humour et de l’étrange y sont hissés.

Dessins, maquette, l’alchimie opère dans cette merveilleuse toile à l’imagination qu’est Dijon.

 

D’un monde à l’autre un autre regard : par Hervé ARNOUL

 

La ville miroir de l’âme humaine offre par ses strates de formes, de matériaux et d’époque ce terrain mouvant de sentiments et de rêveries.

Tout un qui la traverse ou la vit quotidiennement, elle apporte par son immuabilité patrimoniale et son identité sociale changeante une merveilleuse toile à l’imagination.

C’est en passeur que je vois cette halte de quatre années en son cœur.

Dijon par son histoire s’est peu à peu révélée comme étant l’escale entre les routes du Sud de l’Est et du Nord.

Par delà les frontières et le temps elle était la clef des voyages d’une Europe qui s’ignorait.

Si je devais retenir une vision fantastique de Dijon ce serait sans aucun doute cette sorte de « Hub terrestre ».

Qu’ils soient routiers ferroviaires ou fluviaux ces axes de transits tutoient Dijon, glissants le long de ses flans dessinant son contour sans jamais fusionner.

La Place de la Libération est pour moi un résumé urbanistique de l’idée de terminal aéroportuaire imaginaire.

Une terrasse ouverte vers le sud offrant sa rotondité aux vaisseaux le temps d’une escale.

Des amarres passerelles tirées d’une architecture technique et poétique d’un 19 éme siècle audacieux, accueillent ces nefs que sont ses grands édifices religieux et civils Dijonnais ancrés au milieu d’un flot d’habitations de toute autre échelle.

  • Un Palais des Ducs sorti de la Renaissance côtoie un Hôtel de Ville aux façades d’un classicisme rigoureux. Réminiscence d’un patrimoine disparu. Les voutes métallique de l’ancienne verrière de la gare Dijonnaise y viennent épouser la pierre lumineuse de Bourgogne. L’hémicycle devient la rampe de lancement d’un tramway libéré de la pesanteur ; et c’est une toute autre Tour Philippe le Bon qui domine cette Place de la Libération, veillant sur ces bâtiments vaisseaux.
  • Ce bel immeuble Arts Nouveaux, aux lignes élancées, Place Grangier est à l’abordage de l’Hôtel des Postes et télécommunications aux contours massifs.
  • St Anne, c’est tout le Musée des Arts Sacrés qui ne demande qu’à prendre les airs emporté par son dôme montgolfière
  • Enfin, la mystérieuse St Jean aux murs patinés de suie et de vigne vierge emporte dans les lentes rotations de ses roues à aube toutes les épices du théâtre de la vie.

 

Par un travail maquette, j’ai souhaité restituer artistiquement les pesanteurs et la légèreté de ce volume mental.

 

 

Dijon Vue Par: Palais des Ducs

Dijon Vu Par: Immeuble Art Nouveau

Dijon Vu Par: Saint Anne

Dijon Vu Par: Poste Grangier

Dijon Vu Par: Parvis Saint Jean

Collaboration créative pour Nicolas Salis

Création pour la Maison Jules Verne à Amiens

Etudes Personnelles

Paris Fantastique,Paris vue d'ailleurs: Les Artistes de la Mairie de Paris

Paris vu d'ailleurs, terre orgueilleuse
Paris vu d'ailleurs, terre orgueilleuse

Paris vu d’Ailleurs


Paris est une auberge Espagnole qui prête le flanc à tous les imaginaires et c’est ma propre vision, celle d’un lointain passeur de la banlieue nord, qui a voyagé un temps continuellement entre son centre et sa périphérie.

Recréer la ville de l’intérieur en se mettant au cœur de ses labyrinthes, des détails de ses façades, aux mouvements de son histoire et de ses circulations internes.

De la réalité des lieux traversés : lieux communs, partagés, lieux solitaire et intimes, rues du quotidien, pentes du désarroi, places de la surprise de la rencontre ou de l’émerveillement ; sa redécouverte ce fera par la mobilité imaginé de certains monuments autour de cette agrégat recomposé de pensées urbaine, historique et humaine.

Un Paris imaginé singulier et multiple, synthèse de cette architecture intérieure urbaine dont la géographie et la géométrie varient avec l’heure, la lumière, le regard et l’humeur.

 

Paris manège

Paris tourbillon où les Hommes et les monuments sont entrainés dans une spirale. De ce mouvement infini de tectonique émerge et s’élève la Ville festive renouvelée où s’imbriquent des architectures vivantes et mobiles.

La sculpture n’est pas un panorama fixe, elle tourne sur elle-même et l’on tourne autour d’elle. Le regard ne s’en lasse pas, à l’affut d’angles et du détail différent dont la diversité reflète l’identité toujours changeante de la ville.

 

Paris Phare

Paris étoile isolée dans la nuit. Astre solitaire après le départ du dernier train de banlieue. Les noctambules s’y retrouvent seuls.

Ceux qui ne l’habitent pas la regardent de loin. Phare Paris illumine par sa culture, son luxe son opulent passé. Les passants partage du regard ses richesses symbolisées ici par une tour captant et renvoyant tous les courants de vie qui la parcoure.

 

Paris île

Cernée par ses sept collines, cintrée de son périphérique, la ville de Paris est bloquée.  Elle ne s’étend plus.

Paris île de civilisation née d’une langue de terre au milieu de la Seine s’enorgueillit de son isolement en même temps qu’elle souffre de son confinement. Elle fait envie comme elle exaspère, elle est source de fierté mais aussi de frustrations. Les strates de Matériaux de formes et d’époques ramassées en un seul volume urbain dessinent son littoral. On l’imagine entourée d’un Océan humain, flux et reflux venu des banlieues posant la question de l’identité sociale et politique de la ville et ceux dans un environnement plus large que celui qu’elle contient.

 

Paris vu d’ailleurs ! Paris fantastique ! Un voyage qui ne fait que commencer… pour la Ville d’une vie.

 

 

 

Un rêveur plein de rigueur

 

Hervé Arnoul. 

 Designer Maquettiste 

 

  • Création et design
  • Maquette patrimoniale
  • Reportage photographique
  • Recherche documentaire 
  • Architecture intérieure
  • Architecture navale
  • Métré

 

Exigence, optimisme, rêves et rencontres sont les garants d’un métier passion, plein d’aventures 

 

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